À cette proposition, qui évoque des relents d'airs pop sentimental des années 80, sept jeunes artistes internationales sont appelées à répondre.
 

D'une part, il y a l'aspiration à quelque chose de plus grand, de plus beau, la part de romantisme et d'espoir tue qu'évoque le titre de l'exposition. D'autre part, envisagé de façon littérale, on y trouve une inclinaison plus destructrice, un potentiel annihilant. C'est dans cet espace équivoque que toute l'exposition se déroule; dans cette double face où l'espoir et la désillusion se tirent des flèches.
 

À l'aide du dessin, du son, de la vidéo et d'installations sculpturales, les artistes s'approprient le titre de l'exposition et y répondent chacune de façon singulière. D'un idéalisme porteur d'espoir à un pessimisme sardonique, dans chaque oeuvre un désir se trame, désir qui cherche à transcender la réalité immédiate pour atteindre un ailleurs; un lieu qui est autre. L'exposition a un fort caractère performatif; les oeuvres présentées oscillent entre la sphère publique et privée, entre la réussite et l'échec, entre l'action et la contemplation. Plusieurs oeuvres ont été spécialement conçues pour l'espace de la Centrale, en tenant compte de la spécificité du lieu.