Cette exposition aborde le sujet brûlant de la représentation de la sexualité féminine et des limites entre érotisme et pornographie.

Le travail de Lynne Marsh est connu pour susciter la controverse. L’exposition ‘Annie Get your Gun’, par exemple, montrait des photographies grandeur nature de femmes vêtues de sous-vêtements en train de manipuler des armes à feu. L’installation médiatique qu’elle propose pour la Centrale, ‘flipped’, est composée de trois bandes vidéo dans lesquelles l’artiste tourne les pages d’un «flip book» formé de photographies qui la montrent en train d’exécuter des activités banales, comme parler ou respirer, ou singulières, comme jouer au «hula hoop». Les accessoires que Lynne Marsh manipule sont des objets signifiants dans la formation de son identité ainsi que dans la construction de l’identité sexuelle telle que définie par les conventions sociales et culturelles.