Du 19 mai 2001 au 16 juin 2001
Nos vieux papiers
SUSANNE DE LOTBINIÈRE-HARWOOD
Exposition 19 mai au 16 juin 2001
Table-ronde / vernissage : samedi 19 mai de 14h à17h
L’art, tout l’art (...) est une ville étrangère. (...) Nous devons reconnaître que le langage de l’art, tout l’art, n’est pas notre langue maternelle. - Jeanette Winterson, Art Objects (trad : SLH)
Traduire a trois P : processus, pratique, produit. Dans Nos vieux papiers / Transformance Papers, point de produit donné à voir, à désirer, à consommer. Dans cette exposition, que du processus, du temps, du labeur, des hésitations; les traces de vingt ans de collaboration entre la traductrice et ses auteures (artistes ou commissaires). Une pratique fort différente de la traduction littéraire - autre pôle de mon travail - car dans le domaine des arts visuels, c’est l’oeuvre qui est le «texte original». En quoi cette pratique diffère-t-elle du littéraire et d’autres types de traduction? Quels rapports entretient-elle avec l’oeuvre? Quel est son rôle dans le milieu et le marché de l’art? Nous tenterons d’élucider ces questions lors de la table-ronde.
texte de Susanne de Lotbinière-Harwood
Montréalaise «pure laine», Susanne de Lotbinière Harwood vit et enseigne dans ses deux langues. Elle a traduit de nombreuses écrivaines et artistes québécoises et canadiennes-anglaises, et beaucoup publié sur la pratique de la traduction comme réécriture au féminin. Co-coordonnatrice de la Galerie Powerhouse (1980-1983), elle s’adonne depuis à la performance (la plus récente avec Victoria Stanton, Le mois de la performance, 4e édition, La Centrale, 2000) et à la conférence-performance dans le cadre universitaire, tant au Canada, aux E.-U. qu’en Europe. Nos vieux papiers / Transformance Papers est sa première exposition.