Du 02 mai 2018 au 30 mai 2018

Les questions sans réponses doivent être posées très lentement

Résidence croisée Montréal - Zagreb - Sarajevo

Adriana Disman (Montréal)

En résidence au MSU : du 2 au 18 mai 2018 / Présentation 15 mai, 19h30 (ZAGREB)
En résidence au centre d'art CRVENA : du 20 au 30 mai 2018 / Présentation 25 mai, 18h (SARAJEVO)

Dans le cadre du programme de résidence croisée en performance entre La Centrale et l’organisme dédié à l’art et la culture CRVENA (Sarajevo) en collaboration avec le MSU, Musée d’art contemporain (Zagreb) :

CRVENA accueillera, dès le 2 mai prochain, l’artiste Adriana Disman pour une résidence en deux volets. Le premier aura lieu au Musée d’art contemporain de Zagreb (MSU) pour dix-sept jours de recherche et de création au coeur du magnifique musée, avec en clôture une présentation publique en collaboration avec l’ambassade du Canada, s’en suivra le deuxième volet de la résidence avec onze jours de résidence à La Nona Residency à Sarajevo, en étroite collaboration avec la merveilleuse communauté artistique de CRVENA.

Adriana Disman est une artiste de la performance, penseuse et écrivaine basée à Toronto et Montréal, Canada.

"Les questions sans réponses doivent être posées très lentement." *

Pendant sa résidence, elle travaillera avec des artistes locales/locaux pour trouver des intersections entre ses recherches et les leurs.

Pour Adriana Disman, La violence quotidienne peut être reconnue par son invisibilité. Faire quelque chose chaque jour, c'est faire quelque chose qui est perçu si souvent que l'on cesse de le voir. La même porte, les mêmes escaliers, les mêmes façons d'être traités. La souffrance non spectaculaire est une manifestation des plus grands systèmes oppressifs de pouvoir. Coercition commune. Cette coercition devient visible aux moments de rupture. D’un prime abord, cette rupture est surprenante, illogique, «folle». Mais d’un autre point de vue, elle pourrait avoir du sens. Si l'accumulation quotidienne est reconnue, alors ça n’est pas insensé de se briser sous son poids. Il peut sembler fou de regarder un.e autre se briser si vous êtes vous-même dans une position où vous ne ressentez pas de poids. Il peut sembler fou de se briser sous le poids si on vous dit que le poids que vous portez n'en est pas un, qu'il n'y a pas de poids, qu'il n'y a rien là.

Sa pratique de performance est un engagement à rendre visible ces souffrances quotidiennes et non spectaculaires. Pour donner sens à la rupture.

www.adrianadisman.com

* citation de Fugitive Pieces d'Anne Michael
Crédit photo: Adriana Disman, Swallow, Fonderie Darling, 2017. Photo by Manoushka Larouche.

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