Du 08 septembre 2001 au 20 octobre 2001
Getting Close
Dans le cadre du Mois de la photo à Montréal
ROSALIND NASHASHIBI (vidéo - Glasgow)
JANICE MCNAB (peinture - Edinburgh)
CRYSTAL COLLINS (photographie - Glasgow)
KATE GRAY (installation vidéo - Edinburgh)
Exposition 8 septembre au 20 octobre 2001
Vernissage samedi 8 septembre à 15h
Dans le cadre d’un projet d’échange entre la galerie Tramway à Glasgow et La Centrale, nous présentons quatre artistes de la relève écossaise oeuvrant dans différents médias tels que la peinture, la photographie et la vidéo. Traitant les thèmes de l’identité et de relations interpersonnelles, les artistes utilisent plusieurs stratégies esthétiques : la photographie comme moyen d’interaction performative (Collins), la transposition de l’image photographique par son traitement en peinture (McNab), la structuration de regards et de gestes dans des séquences vidéographiques répétées (Nashashibi) et la modification d’images cinématographiques par le traitement infographique (Gray).
Crystal Collins présente une série de photographies documentant des interventions performatives de l’artiste; chaque fois, une personne différente témoigne de la scène et la photographie. Son projet, Wandering at Will (I will return once more), représente pour elle l’occasion de renouer avec sa famille canadienne et de témoigner de cette expérience en impliquant les membres de sa famille
dans la poursuite de son projet photographique.
D’origine photographique, les peintures de Janice McNab portent en elles un calme dérangeant. Depuis quelques années elle s’intéresse à la vie de ceux et celles qui se retrouvent, par choix ou par obligation, en marge de la société. Ses tableaux dépeignent des « désastres de tous les jours » et témoignent de la vie d’individus pour qui le quotidien ne cesse de s’effriter.
Le travail de Rosalind Nashashibi est basé sur les observations qu’elle fait de nos comportements et attitudes lorsque nous sommes en interaction avec autrui. Les vidéos présentées constituent une sorte de méditation sur l’étrangeté et la fascination du regard; elles évoquent une réflexion sur les non-dits, sur la proximité et la distance que nous négocions continuellement dans nos rapports
humains.
S’intéressant à l’être en situations de conflit, de tension et de détresse, Kate Gray intègre des représentations humaines générées par ordinateur à des séquences cinématographiques. Dans son installation, Hunter, des figures désarticulées sont incrustées à même des extraits du film de Michael Cimino, The Deer Hunter (1978). Acteurs et marionnettes se confrontent dans une sorte de « crashtest psychologique» tragi-comique.