Du 13 juin 2003 au 21 juin 2003
CO-HABITATION 7 / * PROJETS CENTRALIENS
Valerie Kimpton, Danielle Raymond, et Dominique Sirois
Zoe Kreye, Jessica MacCormack, Alana Riley, et Hazel Meyer
Exposition du 13 au 21 Juin 2003
Hors les murs et Salle de projet
Le comité des membres de La Centrale est heureuse de présenter le résultat d’un appel ouvert: les oeuvres de sept membres, comprenant un projet thématique avec quatre artistes, et un série de travaux par trois autres. Le projet thématique, intitulé «Spitting Image, parents: en collaboration», inclut le travail de Zoe Kreye, Jessica MacCormack, Alana Riley (grande salle) et Hazel Meyer (salle de projet); celles-ci ont toutes collaboré récemment avec un ou deux de leurs parents, en explorant des enjeux esthétiques, théoriques et politiques à travers une pratique relationnelle avec des média divers. Toutes les quatres sont membres du comité Performance chics.
Les trois artistes qui présentent leurs oeuvres individuellement sont Valerie Kimpton, Danielle Raymond et Dominique Sirois. Elles explorent les relations entre l’artiste et l’environnement à travers la peinture et l’installation audiovisuelle.
Spitting Image, parents: en collaboration
ZOE KREYE a réalisé des entrevues en demandant aux gens de décrire les structures et les intérieurs de leur maison d’enfance, interrogeant ainsi les notions de mémoire et de parole. Après avoir interviewé son père, elle a reconstruit une maquette de sa maison d’enfance en se basant uniquement sur ses dialogues.
JESSICA MACCORMACK a collaboré avec son père, caméraman pour CBC pendant trente ans, sur une série de vidéos. L’entrevue dans la vidéo From Parents to Predators réfère directement à l’enfance de Jessica et le nombre étonnant de prédateurs violent à Vancouver durant la fin des années 70 / début 80.
HAZEL MEYER retravaille, avec sa mère, une installation déjà réalisée qui mettait en valeur la collection de mouchoirs de sa mère, une collection qui a depuis augmenté à près de mille. Le travail d’Hazel explore les objets domestiques dans un contexte d’excès, aboutissant à un processus de guérison.
ALANA RILEY travaille avec la photographie et la performance, questionnant la relation entre le sujet et l’objet. Elle défie la notion de barrières sociales en superposant « l’ Autre » sur son corps et en prenant ses photos avec un déclencheur à distance. Son premier sujet : ses parents.
Artistes individuelles
VALÉRIE KIMPTON investit un mouvement dans le temps ; elle scrute la mémoire dans le temps présent. Elle considère ses paysages comme une expérience incluant des états (psychologique, spirituel, philosophique) provenant d’une réaction au monde extérieur.
DANIELLE RAYMOND par le biais d’une installation vidéo et sonore, propose une approche personnelle et poétique de la création d’un objet habité par des souvenirs. Empruntant le mode de l’image au ralenti, elle veux créer un lien entre le mouvement et la mémoire. C’est comme lorsque l’on essaie de se rappeler un événement, tout le corps se met au ralenti et mobilise l’énergie pour accéder à la mémoire.
DOMINIQUE SIROIS « Si les abattoirs avaient des murs de verre, tout le monde serait végétarien» (P. McCartney).
Le projet Les animaux morts aborde le sujet de l’alimentation et des forces inhérentes aux substances absorbées, ainsi que du jeu des forces spirituelles et instinctives dans l’être humain.
N.B. Les américains sont parmi les plus grands mangeurs de viande de la planète.