Du 05 mai 2017 au 26 mai 2017
Atelier partagé
Caroline Boileau & Nicole Panneton
Kamissa Ma Koïta & Marie-Andrée Poulin
Laurence Beaudoin-Morin & Morgane Duchêne Ramsay
Résidence de création en galerie ouverte au public du 5 au 26 mai 2017
Finissage le Vendredi 26 mai, de 18h à 21h
Dans la foulée des visites d’ateliers organisées par le comité actions éducatives de La Centrale, des membres du centre se réuniront ce printemps dans l’espace de la galerie afin de créer un espace de création collectif sous le thème d’un Atelier partagé. Fidèle au mandat du centre, ce projet mettra de l’avant des processus de travail dialoguant avec les féminismes, les pratiques collaboratives, transdisciplinaires et non-hiérarchiques.
Plusieurs événements de médiation avec le public seront organisés, incluant notamment des visites d'ateliers d'artistes membres de La Centrale (Edith Brunelle, Sheena Hoszoko, Michelle Lacombe), le 13 mai, de 13h à 17h: un après-midi culturel féministe où 9 femmes artistes-membres de La Centrale recevront (un maximum de) 40 femmes, membres d’organismes communautaires et alliées féministes de la région montréalaise.
LAURENCE BEAUDOIN-MORIN & MORGANE DUCHÊNE RAMSAY
Morgane et Laurence élaboreront au fil de leur résidence des propositions improductives, des constructions sociales, des assemblages et des gestuelles en s’insérant dans les mailles des objets de tissus. Elles réfléchissent le travail du textile et sa production utilitaire, son usage domestique ou son statut d’œuvre d’art à travers l'action performative de ces objets. C’est à partir du constat que les objets sont redéfinis par le contexte dans lequel ils existent que M et L exploreront les (im)possibilités d’un médium chargé par l’histoire des femmes. De la documentation sous forme de fiches d’instructions sera produite au fil de l’expérimentation puis, des participant.es seront invité.es à prendre part à ce questionnement commun lors d’une soirée de performance inspirée du concept des séances d’improvisations.
CAROLINE BOILEAU & NICOLE PANNETON
MANGEUSES AFFAMÉES avant-goût – goût – goûter - dégoût - arrière-goût
Les mangeuses affamées est un projet de performance in-situ qui interroge notre rapport à la nourriture, à la politique de sa préparation, aux rituels qui l’organisent, aux décoctions possibles entre les actions d’empoisonner, de soulager et de sustenter.
Les termes avant-goût, goût, goûter, dégoût et arrière-goût qui organisent et donnent forme à ce projet représentent une posture à la fois artistique et politique. Lorsqu’il n’y a rien à se mettre sous la dent, peuton se sustenter uniquement en performant le repas, en imaginant le festin, en invoquant la soupe ? Vraies soupes partagées avec les passants mais aussi bouillons de sorcières puants et indigestes, offerts comme métaphores de notre rapport trouble à la nourriture ; à sa préparation, à son manque ou à son excès ; aux corps qui l’inventent, la préparent et l’ingèrent.
KAMISSA MA-KOÏTA ET MARIE-ANDRÉE POULIN
Travailler l'inacceptable, l'inaccessible avec comme matériau le corps social. Risquer le malaise, l'échec, la confrontation, défier le statut quo en agitant l'ambiguïté. Entrer en relation avec le corps social et ses constructions.
Inacceptable;
inaccessible;
impénétrable;
irrésistible;
dangereux;
abrupt;
impossible;
étanche;
insoutenable;
redoutable;
intolérable.