Exposition des finalistes du 9 septembre au 7 octobre 2016

Remise du Prix Powerhouse le vendredi 7 octobre 2016

PRIX POWERHOUSE 2016

La Centrale annonce et félicite les lauréat.e.s du Prix Powerhouse 2016, kimura byol-nathalie lemoine, Manon Labrecque et Alexis O'Hara.

Le PRIX POWERHOUSE est un prix de reconnaissance de 10 000$ remis à trois artistes afin de célébrer leur parcours artistique. Il s’adresse aux femmes et aux minorités de genre, à la mi-carrière ou établi.e.s, ayant contribué de manière significative au milieu culturel montréalais. Ce prix honore des artistes qui font preuve de persévérance et qui poursuivent leur travail en demeurant engagé.e.s dans leur démarche.

Les trois bourses de 3 333$ ont été décernées lors d'une cérémonie de remise de prix à La Centrale, le 7 octobre 2016. Le prix comprenait aussi une résidence d’artiste suivie d'une exposition de quatre semaines qui s’est déroulée du 9 septembre au 7 octobre 2016 à La Centrale.

kimura byol / nathalie lemoine
nathalie lemoine (나타리 르무완 * ナタリー.ルモワーヌ) est un.e artiste féministe, conceptuel.le, et multimédia dont les thèmes privilégiés sont les identités (la diaspora, l’ethnicité, le colorisme, le post-colonialisme, l’immigration, les genres) et l’exprime par la calligraphie, la peinture, les images manipulées, la poésie, la vidéo et la photographie. Son travail a été exposé, projeté et publié à l’international. Comme commissaire, yel.le développe des projets donnant la voix et la visibilité aux minorités, et continue son travail de militant.e. en documentant les archives de l’histoire des adoptés.

Manon Labrecque
Manon Labrecque possède une formation en danse contemporaine et en arts visuels. Artiste multidisciplinaire depuis 1991, elle réalise des vidéos, des performances, des dessins, des photographies et des installations cinétiques et sonores. Les traversées (2012), une installation cinétique et sonore, a été présentée au Musée National des Beaux Arts du Québec en 2017. En 2016, une exposition solo réunissant 5 œuvres récentes, L’origine d’un mouvement, a été présentée au centre d’exposition EXPRESSION de St-Hyacinthe ainsi qu’à Moncton en 2015.

Alexis O'Hara
La pratique interdisciplinaire d'Alexis O'Hara exploite les allégories de la voix humaine via l’improvisation électronique, la performance et l’installation. L’une des premières artistes à incorporer le looping et la manipulation électronique live au spoken word, elle a partagé la scène avec diverses artistes dont Diamanda Galàs, Ursula Rucker et Herni Chopin. Ses performances ont été présentées à travers le Canada et les États Unis, en Europe de l’Ouest et de l’Est, ainsi qu’en Amérique Latine. Elle a réalisé des résidences de recherche au Canada, au Mexique, à Cuba et en Autriche. Alexis et son alter-ego, Guizo La Nuit, sont des incontournables de la scène cabaret de Montréal. Elle entretient deux projets musicaux avec l'artiste Stephen Lawson (GuiGi et 10,000 Horses).

La Centrale tient à remercier le jury de la cinquième édition du Prix Powerhouse, composé de :

  • Barbara Clausen (UQAM) ;

  • Sophie Le Phat Ho (Articule) ;

  • Dominique Fontaine (commissaire indépendante) ;

  • Christine Major (artiste et professeure) ;

  • Marie-Ève Charron (critique, professeure et commissaire).

Voici un résumé des textes curatoriaux sur la pratique des lauréat.e.s composés par le jury du Prix Powerhouse :

«Les nombreux noms de star kim / cho mihee / kimura byol / nathalie lemoine parlent de la complexité de ses identités. Sa pratique d’art crée un espace pour apprécier la qualité matérielle des identités : à la fois instable, construite et réelle. Yel.le est adopté.e Belge, d’origine coréenne, ayant immigré au Canada. En tant que queer racisé.e ayant été élevé.e par des Européens blancs, kimura-lemoine nous amène à questionner notre perception socialisée et oppressive de l’identité. Pratiquant depuis les années 1980, yel.le le fait avec une douceur et un esprit ludique affirmé, en utilisant une esthétique DIY. Sa pratique multidimensionnelle, prolifique et persistante, malgré les cadres établis de l’art contemporain, fait écho à sa présence durable et généreuse dans les communautés féministes montréalaises, en tant que commissaire, documentariste, et membre du GIV, de La Centrale et de Qouleur : un festival d’art 2QTPOC. » - Jury du Prix Powerhouse 2016

«La candidature de l’artiste chevronnée Manon Labrecque a retenu l’attention du comité pour sa poursuite d’une pratique exigeante en installation cinétique, apanage encore très souvent masculin. Elle a ainsi ouvert de nouvelles perspectives pour d’autres générations d’artistes tout comme elle l’a fait à ses débuts, dans les années 1990, en tant que figure marquante de l’art vidéo dont elle enseigne désormais les rudiments. Au cœur des œuvres de Labrecque, les dérèglements contrôlés, provoqués et subis, sont autant d’occasions d’éprouver des tensions entre le soi et le monde dans des rapports où la technologie, certes artisanale, est impliquée. Les créations de l’artiste, sous les formes incertaines d’automates vacillants et de machines de vision en apparence innocentes, révèlent le travail des normes dont elles jaugent les pouvoirs, même dans ses tenants les plus intériorisés.» - Jury du Prix Powerhouse 2016

«Le jury a souhaité honorer la qualité continue et la cohérence du propos de l’artiste Alexis O’Hara qui, depuis quelques vingt ans, développe une œuvre singulière, dense et protéiforme. La pratique d’Alexis O’Hara se déploie dans une diversité de médiums et de formes, de lieux et d’échelles : improvisations électroniques, performances, vidéos, installations et objets, galeries, théâtres, bars, terrains vacants, hall de centre commercial... Si son œuvre dans son ensemble puise son inspiration dans la fragmentation des identités sexuelles, linguistiques et culturelles, c’est un travail interdisciplinaire et politique qu’Alexis O’Hara invente. Très intéressée par la culture post-apocalyptique, la biologie humaine et la science cognitive, O’Hara invente des personnages, collabore en duo d’art sonore androgyne, participe à des projets collaboratifs, ou encore performe à l’étranger. La mode, la fertilité, les stéréotypes sexuels et la construction sociale du féminin et du masculin, sont autant de sources de recherche dont l’artiste nourrit son travail. » - Jury du Prix Powerhouse 2016

Le prix s’intègre au mandat de La Centrale qui a pour objectif de diffuser des pratiques artistiques féministes et de soutenir la visibilité d’artistes et d’initiatives peu ou pas représenté.e.s auprès des institutions culturelles dominantes. Pour plus de détails sur le prix, consultez la section À propos.

La Centrale tient à souligner la généreuse contribution d'une donatrice anonyme qui a rendu ce prix possible.

La Centrale remercie ses membres, les artistes nominé.e.s, les membres du jury et toutes les personnes qui ont participé à cette cinquième édition du Prix Powerhouse.

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